Concours

Concours d’accès à l’ENM 2024

Les inscriptions sont closes depuis le 8 mars 17h.

Espace personnel

Assurez-vous d’avoir pris connaissance de la notice d’information des concours 2024 et plus particulièrement des conditions d’accès au concours concerné.

Les adresses des salles d’épreuves ne sont pas connues à ce jour ;  les locations de salles n’étant finalisées qu’en avril les adresses seront alors publiées sur cette page.

Nota

En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, il appartient aux candidats de s’inscrire au moyen du formulaire d’inscription fourni par l’École nationale de la magistrature.
En ce cas, le dossier imprimé, dûment rempli par le candidat, devra être déposé ou retourné en LRAR, le cachet de la poste faisant foi, dans les mêmes délais, à l’adresse suivante :

École nationale de la Magistrature
Service des recrutements
10 rue des Frères Bonie
33080 Bordeaux cedex
concours.enm@justice.fr

 

Candidats en situation de handicap

Les candidats en situation de handicap qui souhaitent bénéficier d’un aménagement des épreuves devront adresser le formulaire de demande en aménagement complété par un médecin agréé par l’administration (listes disponibles sur le site de l’ARS) au plus tard le 15 mars 2024 au service des recrutements de l’ENM par mail à l’adresse concours.enm@justice.fr ou par lettre recommandée avec accusé de réception à l’adresse ci-dessous :


ENM – SRVC
10 rue des Frères Bonie
33080 BORDEAUX cedex
Le dossier sera soumis au président du jury pour décision.
 

Dates clés

Date d'ouverture des inscriptions

8 janvier 2024

Date de clôture des inscriptions

8 mars 2024, 17h00 (heure de Paris)

Épreuves d’admissibilité

1er concours : les 27, 28, 29, 30 et 31 mai 2024
2e et 3e concours les 27, 28, 29, et 30 mai 2024
 

Résultats d’admissibilité

16 juillet 2024 (fin d'après-midi)

Transmission des pièces justificatives des conditions pour concourir

du 17 juillet au 9 août 2024

Épreuves d’admission :

A préciser

Résultats

A préciser

FAQ

La loi organique 2023-1058 du 20 novembre 2023 relative à l’ouverture, à la modernisation et à la responsabilité du corps judiciaire a modifié l’ordonnance 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature qui dispose en son article 17-1 désormais en vigueur : La seule limite d'âge supérieure opposable aux candidats aux concours est, nonobstant toute disposition contraire, celle qui permet aux intéressés d'avoir satisfait, à la date d'entrée en jouissance immédiate de la pension, à l'engagement de servir l'Etat dont la durée est fixée par décret en Conseil d'Etat à 10 ans. En conséquence, les candidats aux trois concours d’accès doivent être âgés de moins de 50 ans et 5 mois au 1er janvier de l’année du concours

  • Le 1er concours s’adresse aux titulaires d'un diplôme bac +4, âgés de moins de 50 ans et 5 mois au 1er janvier de l’année du concours . Consulter : les conditions d’éligibilité  -  le programme et les épreuves ;
  • Le 2e concours s’adresse aux fonctionnaires et agents de l’État ayant effectué 4 années de service public, âgés de moins de 50 ans et 5 mois au 1er janvier de l’année du concours. Ce 2e concours ne comporte pas de conditions de diplômes mais ses épreuves sont du même niveau que celles du 1er concours. Consulter : les conditions d’éligibilitéle programme et les épreuves ;
  • Le 3e concours s’adresse aux personnes justifiant de 8 années au total, d'une ou plusieurs activités professionnelles dans le secteur privé, âgés de moins de 50 ans et 5 mois au 1er janvier de l’année du concours. Ce 3e concours ne comporte pas de conditions de diplômes mais ses épreuves sont du même niveau que celles du 1er concours. Consulter : les conditions d’éligibilitéle programme et les épreuves.

Le décret 221-334 du 26 mars 2021 a supprimé les limites au nombre de présentations aux concours de la fonction publique civile et de la magistrature.

En 2019, pour le 1er concours, 12% des candidats s'étant présentés à l'ensemble des épreuves d'admissibilité ont été admis soit 1 candidat présent sur 8. Ce chiffre s'élève à 20% pour les 2e et 3e concours, soit 1 candidat sur 5.

Sont disponibles sur le site de l'ENM les annales des concours complémentaires 2018 et 2019, les sujets et meilleures copies de 2003 à 2005 puis de 2011 à 2018 ainsi que les rapports du jury de 2014 à 2019. Les annales de l’année N-1 sont mises en ligne chaque année dans la 2e quinzaine de mars.

L’élève magistrat lauréat d’un concours d’accès a le statut d’auditeur de justice. Il relève à la fois du statut de la magistrature, des fonctionnaires stagiaires et de la fonction publique. Dès sa nomination, il entre dans le corps judiciaire et prête le serment de garder le secret des actes dont il aura connaissance. Rémunéré pendant sa formation, il s’engage par ailleurs à servir l’État pour une durée minimum de dix ans (article 56 du décret n°72-355 du 4 mai 1972).

En savoir plus sur le statut des auditeurs de justice.

D’une durée de 31 mois , la formation initiale des auditeurs de justice est probatoire. Elle alterne des périodes de stages et des périodes d’études à Bordeaux. La formation débute ainsi par des stages d’immersion au sein d’un tribunal judiciaire, de services d’enquête et en cabinet d’avocat (environ 4 mois) avant de se poursuivre par une période de scolarité à Bordeaux puis de stages qui se déroulent principalement au sein d’une juridiction (environ 21 mois). Les auditeurs de justice déclarés aptes, choisissent leur premier poste en fonction de leur rang de classement avant de bénéficier d’une période de spécialisation (études et stages) de 5 mois environ.

En savoir plus sur la formation initiale des magistrats.

Afin d’assurer le bon déroulement des stages avocat et juridictionnel, des empêchements à affectation peuvent être prononcés dans le cadre du régime des incompatibilités. Ces empêchements sont de 2 ordres :

  • Absolus : aucune dérogation n’est possible ;
  • Relatifs : la levée de l’incompatibilité peut être décidée par le directeur de l’ENM sur demande motivée de l’auditeur de justice concerné.

Exemples d’empêchements absolus d’affectation :

  • L'auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS est magistrat à la cour d’appel ne peut être affecté(e) en stage juridictionnel dans un quelconque des tribunaux judiciaires du ressort de la cour.
  • L'auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS est magistrat dans un tribunal judiciaire ne peut être affecté(e) en stage juridictionnel dans le ressort de ce tribunal.
  • L’auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS est avocat ou travaille dans un cabinet d’avocat ne pourra y effectuer son stage avocat.

Exemples d’empêchements relatifs d’affectation :

  • L’auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS, a été magistrat à la cour d’appel dans les 5 années précédant le début de son stage juridictionnel, ne peut être affecté(e) dans un quelconque des tribunaux judiciaires du ressort de cette cour.
  • L’auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS, a été magistrat dans un tribunal judiciaire dans les 5 années précédant le début de son stage juridictionnel, ne peut être affecté(e) dans le ressort ce tribunal.
  • L’auditeur(trice) de justice dont le père, la mère, le frère, la sœur, le conjoint, le concubin ou le partenaire uni par un PACS est magistrat dans un tribunal judiciaire ne peut effectuer son stage avocat dans le ressort de ce tribunal.

Consulter tous les cas d'empêchements

Pendant la formation

Les stagiaires des concours complémentaires perçoivent la rémunération afférente à l'échelon du grade dans lequel ils sont classés en application du décret n° 2001-1099 de 22 novembre 2001. Ceux ayant la qualité de fonctionnaire sont placés en position de détachement par leur administration dès le début de leur formation. Les stagiaires ayant la qualité d'agent non titulaire sont mis en congé dans leur administration d'origine.
Les stagiaires bénéficient en outre comme les auditeurs de justice d'une indemnité de scolarité durant la période de formation à l'École et d'une indemnité de stage durant leur période de stage juridictionnel s'ils effectuent leur stage hors de la commune de leur résidence administrative. Ces indemnités ne sont pas cumulables entre-elles.

Elles s'élèvent :

  • Pour l'indemnité de scolarité, de 321 € par mois.
  • Pour l'indemnité de stage, le taux journalier de base est de 18,80 €.

À la prise de poste

Les magistrats recrutés au second grade de la hiérarchie judiciaire, lors de leur nomination, sont classés à un échelon déterminé en prenant en compte la durée du stage et, sur la base des durées fixées pour chaque avancement d'échelon par l'article 12 du décret du 7 janvier 1993, une fraction des années d'activité professionnelle antérieure dans les conditions suivantes : 

  • Les années d'activité professionnelle accomplies en qualité de fonctionnaire de catégorie A, d'agent public d'un niveau équivalent à la catégorie A, de cadre au sens de la convention collective dont relevait l'intéressé, d'avocat, d'avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, d'avoué, de notaire, d'huissier de justice ou de greffier de tribunal de commerce sont retenues à raison de la moitié de leur durée pour la fraction comprise entre cinq et douze ans et des trois quarts au-delà de douze ans.
  • Les années d'activité professionnelle accomplies en toute autre qualité sont assimilées à raison des quatre dixièmes de leur durée à des services de catégorie A.

Pour les magistrats recrutés au premier grade de la hiérarchie judiciaire, la fraction de l'activité professionnelle antérieure ainsi déterminée n'est prise en compte que si elle excède sept ans et pour la fraction excédant ces sept années.

En plus de son traitement, le magistrat perçoit des primes :

  • Une prime forfaitaire comprise entre 34 et 39 % du traitement indiciaire selon les fonctions exercées ;
  • Une prime modulable dont le taux moyen est de 9%. Voir la grille indiciaire des magistrats au 1er janvier 2020