Préparer l'ENM

Conseils et témoignages

Immersion dans un tribunal, recrutement en tant qu’assistant de justice en juridiction ou à l’ENM,  vacations pour les étudiants en droit ou encore témoignages d’anciens élèves, retrouvez tous les conseils utiles pour bien préparer les concours d’entrée à l’ENM.

Immersion dans un tribunal

Une expérience dans un tribunal ou à l’ENM est très utile pour confronter les représentations du métier de magistrat et la réalité du terrain. Les juridictions recrutent régulièrement des assistants de justice auxquels les magistrats délèguent des travaux préparatoires. L’ENM confie également divers travaux à des assistants de justice. L’École donne par ailleurs la possibilité aux étudiants (titulaires d’un master 1 ou d’un master 2) de découvrir le fonctionnement des tribunaux tout en apportant un concours utile aux différents services juridictionnels, dans le cadre de la préparation du 1er concours d’accès à l’ENM.

DEVENIR ASSISTANT DE JUSTICE EN JURIDICTION OU À L'ENM

Pour découvrir le quotidien d’un tribunal, vous pouvez postuler directement auprès des juridictions pour devenir assistant de justice.
L’ENM recrute également des assistants de justice à temps partiel, qui sont amenés à effectuer des tâches variées : travaux de recherches et d’actualisation juridique, participation à l’élaboration d’outils pédagogiques, soutien pour l’évaluation de certaines séquences pédagogiques, prise de notes et réalisation de comptes-rendus…


Consulter les offres d'emploi de l'ENM
 

EFFECTUER DES TRAVAUX NON JURIDICTIONNELS EN JURIDICTION

Ces travaux se présentent sous forme de vacations. Ils s’adressent aux étudiants en droit souhaitant préparer le concours d’accès à la magistrature en découvrant le fonctionnement des tribunaux judiciaires et en apportant un concours utile aux différents services juridictionnels. Ils peuvent revêtir plusieurs formes : présence aux audiences publiques suivies de débats, travail aux côtés d’un magistrat… Ils permettent une participation active aux multiples aspects des fonctions judiciaires, la découverte du cheminement des dossiers civils et pénaux et du rôle de chaque acteur ainsi qu’une approche concrète de la procédure civile et pénale.


Les travaux non juridictionnels se déroulent chaque année entre le 1er mars et le 30 juin. Un appel à candidature est publié par l’École nationale de la magistrature en fin d’année civile. 
 

Témoignages

Chaque année, les promotions de l’ENM sont constituées d’étudiants issus des universités et des instituts d’études politiques, mais aussi de juristes, avocats, policiers, attachés territoriaux ou d’administration, greffiers ou directeurs de greffe, conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, professeurs… Ces professionnels souhaitant changer de métier pour devenir juge ou procureur représentent environ 50% des élèves magistrats formés à l’École, soit environ un tiers des effectifs des promotions d’auditeurs de justice. Des formations plus courtes leur sont par ailleurs proposées après avoir passé le concours professionnel.

  1. Étudiants, ils ont passé le 1er concours (31 mois de formation)
  2. Agents publics, ils ont passé le 2e concours (31 mois de formation)
  3. Professionnels du secteur privé, ils ont passé le 3e concours (31 mois de formation)
  4. Ils ont passé un concours complémentaire de l’ENM (7 à 9 mois de formation)

Étudiants, ils ont passé le 1er concours d’accès

Le 1er concours d’accès permet aux étudiants de moins de 31 ans ayant au minimum un bac + 4 de suivre une formation de 31 mois en qualité d’auditeur de justice.

 

Oscar, Léa et Céline, de la promotion 2021

Oscar, Léa et Céline font partie des auditeurs de justice qui incarnent la campagne de communication de l’ENM dédiée aux concours d’accès. Ils ont tous les 3 obtenu un master 2 de droit privé ou de droit pénal.

Parmi les raisons qui les ont motivés à devenir juge ou procureur, ils citent tous les trois la diversité fonctionnelle, c’est-à-dire la possibilité de changer de fonction à plusieurs reprises au cours d’une carrière de magistrat.
 

Aurore et Morgan de la promotion 2020

Désormais magistrats, Aurore et Morgan ont témoigné tout au long de leur formation d’auditeurs de justice sur les temps forts de leur cursus, dans notre première saison du podcast « Ma formation à l’ENM »; 

Leur parcours avant d’intégrer l’ENM et leurs motivations pour exercer ce métier sont à découvrir dans l’épisode 1 de cette série. 

Agents publics, ils ont passé le 2e concours d’accès

Le 2e concours d’accès permet aux agents publics de suivre une formation de 31 mois en qualité d’auditeur de justice.

Marine, ancienne attachée de justice 

« L’accès à la magistrature s’inscrit dans la continuité de mon poste d'attachée de justice. En effet, j’ai pu être au contact de la réalité du métier de magistrat, en assistant à des audiences et en rédigeant des projets d’arrêt. Après plusieurs années dans ces fonctions, je me suis sentie prête à accéder à de nouvelles responsabilités. » 

Clarisse, ancienne directrice d’insertion et de probation 

« Ma fonction de directrice pénitentiaire d’insertion et de probation m'a beaucoup enrichie. Elle m'a notamment permis de mieux appréhender le monde judiciaire et de développer une connaissance affinée des acteurs de la justice et de ses publics. La diversité des fonctions de magistrat m’attirait. Je me sentais par ailleurs prête à prendre des décisions et à dépasser le rôle d'aide à la décision judiciaire qui était jusqu'à présent le mien. » 
 

Professionnels du secteur privé, ils ont passé le 3e concours d’accès

Réservé aux professionnels du secteur privé, le 3e concours donne accès à une formation de 31 mois en qualité d’auditeur de justice.

Grégoire, ancien avocat

« J'ai exercé en tant qu'avocat collaborateur au sein de cabinets d'avocats d'affaires, avec une activité dominante en immobilier. La volonté de devenir magistrat est née progressivement : je souhaitais poursuivre la pratique du droit mais, et la volonté d'œuvrer davantage au service du bien public s'est faite de plus en plus pressante. » 

Marine, ancienne juriste d’entreprise

« Mon désir d’exercer la fonction de magistrat est ancien. Animée par la notion de justice, je souhaitais consacrer ma vie professionnelle au service de la collectivité pour y accomplir une mission essentielle dans un État de droit. »

Ils ont passé un concours professionnel de l’ENM (ancien concours complémentaire)

Comment construire sa nouvelle identité professionnelle ? Sur quelles compétences de son ancien métier s’appuyer ?... Des questions à partir desquelles l’ENM accompagne les candidats issus du concours professionnel qu’elle forme au métier de magistrat, à l’image de Guillaume, Anne, Christophe et Farouz, qui étaient respectivement, juriste, professeure de droit, directeur d’une association représentant les intérêts de la famille et avocate.

Élise, ancienne greffière

« J’avais envie de prendre mes propres décisions, après avoir eu la chance de travailler avec des magistrats qui m’ont toujours beaucoup impliquée et qui m’ont par ailleurs encouragée dans ce projet de mobilité. »

Marie-Émilie, ancienne attachée au sein de la direction juridique d’un ministère

« Mon métier me plaisait, mais je l’exerçais depuis 10 ans et j’ai eu envie d’évoluer vers d’autres fonctions tout en continuant à faire du droit. Je voulais aussi aborder d’autres matières que le droit public et j’étais à la recherche d’un métier plus humain et plus concret que ce que je faisais en administration centrale. »